Quel est le métier de Certificall ?

BC - chez Certificall, on certifie de la donnée numérique, n'importe quel type de données numériques, principalement photo, vidéo. Ca peut être n'importe quel type de données, par exemple une track GPS.

On y apporte une valeur probante. On met en œuvre un règlement européen qui est la norme EIDAS, qui encadre notamment l'identité numérique, la signature numérique qui sont connues, mais nous on s'occupe de la preuve numérique.

Ces éléments de preuve qu'on génère ont une présomption de recevabilité, au même titre qu'une preuve apportée par un avocat, un huissier, un expert devant un juge par exemple.

Utilisez-vous des API opérateurs Camara ?

BC - On a gagné un hackathon en novembre dernier qui a été organisé pour proposer des usecase autour de ces API. Nous on a pris ça à bras le corps. On a eu deux semaines pour faire un POC. Il a convaincu parce qu'on a été lauréat du hackathon. Depuis, on est à fond avec Orange pour intégrer ça.

On a intégré deux API à l'heure actuelle, Number Verification et KYC Match. Pour nous, l'axe principal c'est la lutte contre la fraude. Nous, on dit qu'on vend de la confiance, on fait du Trust as a Service. Et avoir des API comme ça où on peut se baser sur un opérateur comme Orange, qui pour nous est une autorité de confiance, un tiers de confiance, c'est vraiment très important et ça apporte beaucoup de valeur.

Quels seront vos futurs usages des API Camara ?

BC - Pour nous, les prochaines c'est Géolocalisation. Il y a trois API pour vérifier une géolocalisation. Là, on va recouper une géolocalisation du GPS. Est-ce qu'elle est fiable ou pas ? Est-ce qu'elle est spoofée ? Est-ce qu'on a tenté de frauder ?

Il y en a autour du geofencing pour délimiter un périmètre d'utilisation. Ça peut être intéressant pour nous aussi.  Il y a d'autres API qui sont dans les tuyaux, qui sont un peu plus loin, un peu plus tard, qui vont nous intéresser autour de la récolte du consentement, autour de l'enrichissement des appels téléphoniques.